« Je suis complexée par ma poitrine« 

« Mes seins sont trop petits« 

« J’ai un thorax d’homme« 

Ces phrases entendues en consultation reflètent deux situations anatomiques : l’hypoplasie mammaire (conséquence d’un développement insuffisant de la glande à la puberté) et l’atrophie mammaire (apparition secondaire par perte du volume glandulaire après grossesse ou amaigrissement…).

Le manque de volume peut aussi être associé à une ptôse (poitrine «tombante» avec affaissement de la glande, distension de la peau et aréoles trop basses).
J'étais la seule, parmi mes amies, à ne pas voir mes seins pousser à l'adolescence. Physiquement et psychologiquement j'avais beaucoup de mal à l'accepter. Adulte je l'ai vécu comme une atteinte à ma féminité. J'en avais perdu confiance en moi et je ressentais un mal-être profond voire un véritable complexe. C’est pourquoi j'ai décidé de subir cette intervention pour ma poitrine que je juge trop petite grâce à l’implantation de prothèses.
Céline M.
Assistante maternelle

La classification commune des actes médicaux (CCAM) indique les critères de prise en charge : agénésie mammaire bilatérale (absence de développement de la glande à la puberté) et hypoplasie mammaire bilatérale sévère (développement insuffisant de la glande à la puberté) avec taille de bonnet inférieure à A, ou pour syndrome malformatif (sein tubéreux et syndrome de Poland). Ni l‘atrophie mammaire ni la ptôse ne sont prises en charge.

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